La Passion de Jésus à Jérusalem

Nous continuons notre “jumelage” avec “Solid Rock”, le podcast de Peter Murfitt, ancien président de la FORA. En attendant la traduction en français du dernier épisode en anglais, nous vous proposons ici de redécouvrir le premier épisode, qui examine les récits des Évangiles du procès et de la mort de Jésus, et ce que les trouvailles archéologiques peuvent nous dire à ce sujet. Partons à la découverte de personnages comme Ponce Pilate, Caïphe et Nicodème et de l’aventure extraordinaire de la restauration de l’Aédicule !


Cliquez sur la vidéo pour écouter l’interview de Peter Murfitt


Bienvenue à SOLIDE COMME DU ROC, où nous mettons les Evangiles à l’épreuve. Nous voulons vérifier s’ils sont solides et fiables. Je m’appelle Maté Debrossy et je vais m’entretenir avec mon voisin Peter Murfitt.

Pourquoi ce sujet est-il important ?

Eh bien, si nous voulons nous renseigner sur Jésus, la personne qui domine l’histoire humaine, nous devons lire les Evangiles. Nous pouvons apprendre un certain nombre de choses d’autres sources et d’historiens de l’époque, mais les Evangiles nous apprennent davantage.

Donc, si quelqu’un qui veut étudier la personne de Jésus sérieusement, il doit s’intéresser aux Evangiles. Donc, il est crucial de savoir s’ils sont fiables ou non.

Les chrétiens croient que Jésus était et est le Fils de Dieu, qu’il est capable de transformer les cœurs des hommes et des femmes. Et ceci est la clef pour transformer le monde. Donc, le sujet est crucial.

Alors, Peter, quel est notre sujet aujourd’hui ?

Nous sommes proches de Pâques, donc nous allons regarder les récits des Évangiles du procès et de la mort de Jésus, et ce que les trouvailles archéologiques peuvent nous dire à ces sujets. Cependant, nous allons commencer en considérant quelques personnages majeurs des récits : Ponce Pilate, Caïphe et Nicodème.

Très bien. Alors, que savons-nous de Ponce Pilate ? C’était le Préfet romain, chargé de gouverner la Judée, la Samarie et l’Idumée, n’est-ce pas ?

Oui, c’est ça. Après la mort d’Hérode le Grand, l’Empereur Auguste, avait réfléchi long temps. Finalement, il avait divisé la Palestine en quatre zones et les avait allouées aux trois fils d’Hérode : Archélaos, Hérode Antipas et Philippe. Auguste avait donné l’extrême nord-est à Philippe (avec le titre de Tétrarque) et la Galilée et la Pérée (la Pérée était de l’autre côté du Jourdain) à Hérode Antipas (également nommé comme Tétrarque). Mais le plus grand morceau (la Judée, la Samarie et l’Idumée), il l’avait donné à Archélaos avec le titre supérieur d’Ethnarque.

Mais Archélaos n’avait pas gouverné long temps, n’est-ce pas ?

Exact. Il était cruel et violent (L’Evangile de Matthieu nous explique que c’était pour cette raison que Joseph avait décidé d’habiter la Galilée, avec Marie et Jésus, plutôt que dans sa ville familiale de Bethléem en Judée). Archélaos était si cruel et violent qu’Auguste l’avait envoyé en exil en l’an 6. A sa place, la Judée, la Samarie et l’Idumée étaient réunies dans la Province Romaine de la Judée et gouvernées directement par un Préfet romain. Ponce Pilate était le Préfet de la province de la Judée entre les années 26 et 36. Cela veut dire que le début de son règne coïncidait avec le ministère public de Jésus.

Alors, que savons-nous de Ponce Pilate de sources autres que les Evangiles ?

Tout d’abord, nous avons une inscription sur un bloc de calcaire, découverte en 1961, au théâtre d’Hérode le Grand à Césarée, par Dr Antonia Fova. Le bloc est maintenant dans le Musée d’Israël à Jérusalem. Traduite en français, l’inscription devient « Ponce Pilate, Préfet de la Judée dédie (ou a dédié) cette plaque à César Tibère. »

Est-ce que les historiens romains séculaires de l’époque nous donnent des informations au sujet de Ponce Pilate ?

Tacite, dans son récit du Grand Incendie à Rome en 64 (Annales 15.44), dit ceci à propos de Pilate :

« Néron…pour apaiser ces rumeurs…offrit d’autres coupables, et fit souffrir les tortures les plus raffinées à une classe d’hommes détestés pour leurs abominations et que le vulgaire appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus. Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même… »

L’Inscription de Pilate est un bloc de calcaire gravé retrouvé à Césarée maritime en 1961. La partie gauche a été endommagée, mais on déduit du reste qu’il s’agissait d’une dédicace de Ponce Pilate, préfet romain de province de Judée de 26 à 36. L’artefact est particulièrement important car elle est la première découverte archéologique d’une inscription romaine du ier siècle authentique mentionnant le nom « Pontius Pilatus ». Il est contemporain de la vie de Ponce Pilate et est conforme à ce qui est connu de sa carrière rapportée. Source: Wikipedia.
Buste dit de Flavius Josèphe (Glyptothèque Ny Carlsberg, Copenhague). Joseph fils de Matthatias le Prêtre (hébreu : יוסף בן מתתיהו הכהן, « Yossef ben Matityahou HaCohen »), plus connu sous son nom latin de Flavius Josèphe, né à Jérusalem en 37/38 et mort à Rome vers 100, est un historiographe romain juif d’origine judéenne du ier siècle.

Écrite en grec, son œuvre demeure très controversée mais constitue l’une des sources principales sur l’histoire des Judéens du Ier siècle. Elle concerne, les “Antiquités judaïques” en particulier, les événements et conflits de son temps entre Rome et Jérusalem
Source: Wikipedia.

Quid de notre ami Flavius Josèphe ?

Flavius Josèphe nous donne pas mal d’informations au sujet de Ponce Pilate. Pilate a toujours cherché à provoquer ou humilier les Juifs. Alors que les Préfets Romains précédents avaient pris soin d’enlever les effigies de César de leurs étendards (signa), en rentrant à Jérusalem, Pilate avait provoqué les Juifs. Il avait déplacé les étendards, avec les effigies de César, dans la cité la nuit. Les Juifs avaient contesté cette action comme un seul homme et Pilate était obligé de retourner les étendards à Césarée.

Il avait volé également de l’argent consacré de la trésorerie du Temple, afin de financer la construction d’un aqueduc pour apporter de l’eau à Jérusalem. Cette fois-ci, les troupes de Pilate avaient réprimé les protestations des Juifs dans un bain de sang. Flavius Josèphe continue, mais tu peux peut-être le lire STP, Maté :

« Vers le même temps vint Jésus, homme sage, si toutefois il faut l’appeler un homme. Car il était un faiseur de miracles et le maître des hommes qui reçoivent avec joie la vérité. Et il attira à lui beaucoup de Juifs et beaucoup de Grecs. C’était le Christ. Et lorsque sur la dénonciation de nos premiers citoyens, Pilate l’eut condamné à la crucifixion, ceux qui l’avaient d’abord chéri ne cessèrent pas de le faire, car il leur apparut trois jours après ressuscité, alors que les prophètes divins avaient annoncé cela et mille autres merveilles à son sujet. Et le groupe appelé d’après lui celui des Chrétiens n’a pas encore disparu. » (Ant 18.63-64).

C’est très clair n’est-ce pas ? Et quand Luc 13 : 1 décrit une autre provocation de Ponce Pilate : « En ce temps-là, quelques personnes vinrent raconter à Jésus comment Pilate avait fait tuer des Galiléens au moment où ils offraient des sacrifices à Dieu. » ; nous voyons que c’est tout à fait conforme à son caractère.

Bien. En résumé, ce que nous lisons dans les Evangiles est entièrement conforme à ce que Flavius Josèphe nous dit à propos de Ponce Pilate. Tacite et l’archéologie confirment ce que nous savons de lui des Evangiles.

Oui, et on peut dire la même chose concernant d’autres sources que nous n’avons pas le temps d’examiner ici, telles que l’historien juif Philon, Justin Martyr etc.

Notre prochain personnage est Caïphe. Il était Grand Prêtre pendant le procès et la crucifixion de Jésus ?

C’est exact. Son beau-père Hanne a été Grand prêtre entre l’an 6 et 15, selon Flavius Josèphe. Hanne avait cinq fils et tous sont devenus Grand Prêtres, son petit-fils également. Selon Actes 5 : 17, nous déduisons que toute la famille était Sadducéenne.

Alors, quand est-ce que Caïphe est devenu Grand Prêtre ?

Selon Flavius Josèphe, Caïphe était nommé Grand Prêtre en l’an 18 par le Préfet Gratus et son règne a duré jusqu’à l’an 37 – le règne le plus long de tous les Grand Prêtres de l’époque. Donc, il a dû bien s’entendre avec les Romains. Hanne était toujours là. Ainsi, la gouvernance du Judaïsme était une affaire de deux hommes, partagée entre Hanne et Caïphe. C’est aussi ce que nous lisons en Luc 3 : 2 et Jean 18 : 22-27. En 1990, le bel ossuaire de Joseph Bar Caïphe était découvert. Donc, l’archéologie et Flavius Josèphe nous confirment ce que nous savons des Évangiles de Caïphe.

On arrive à Nicodème. Il n’est mentionné que dans l’Evangile de Jean, je crois et pas dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc ?

C’est juste, mais cela vaut la peine de le considérer car nous avons fait des trouvailles très intéressantes à son sujet. Selon l’Evangile de Jean, Nicodème était membre du Conseil Juif (ou Sanhédrin) qui gouvernait le Judaïsme, et un Pharisien qui avait aidé Joseph d’Arimathée à mettre Jésus dans sa tombe.

Et tout cela est confirmé par des sources en dehors de l’Evangile de Jean ?

Oui et plus encore. Richard Bauckham a recherché la personne de Nicodème en profondeur. Son nom était très rare parmi les Juifs. Donc, c’est relativement facile à le trouver dans les sources rabbiniques. Il était membre de l’immensément riche famille Gurion. Les Gurion étaient une des trois familles qui ont payé la facture de l’alimentation essentielle de la population de Jérusalem, pendant le siège de l’an 70 par les Romains. A partir de sources rabbiniques, Richard Bauckham a pu reconstituer l’arbre généalogique de la famille Gurion.

Richard John Bauckham, né le 22 septembre 1946, est un spécialiste du Nouveau Testament, professeur émérite à l’université de St Andrews en Écosse. Ses publications majeures ont pour thème la théologie, l’eschatologie, les problèmes relatifs à la composition des Évangiles. Source: Wikipedia

Dans le spectacle musical de Pascal Obispo concernant Jésus, Nicodème est désigné comme membre du cercle restreint des gens qui gouvernaient réellement à Jérusalem. Est-ce exact ?

Oui, je crois. Nicodème était membre de l’immensément riche famille Gurion, c’était un enseignant de la Loi et membre du Sanhédrin. Aussi, dans l’Evangile de Jean, il a donné une quantité énorme d’épices (34 kg ou 64 lbs), digne d’un roi, pour la mise en tombeau de Jésus. Donc, il a dû posséder un pouvoir conséquent.

C’est fascinant ! Le scénariste de Pascal Obispo et l’Evangile de Jean ont raison tous les deux. Avançons maintenant sur la séquence du procès de Jésus, que nous lisons dans les Evangiles.

Très bien. Cependant, en passant, nous pouvons constater que les visiteurs à Jérusalem peuvent voir maintenant la Piscine de Bethzatha (Jean 5) et la Piscine de Siloé (Jean 9). Mais c’est vrai, la séquence du procès de Jésus est très importante.

Je suppose que la séquence commence avec l’arrestation de Jésus sur le Mont des Oliviers et dans le jardin de Gethsémané. Savons-nous où se trouvent ces endroits ?

Absolument. Gethsémané veut dire « pressoir d’huile ». Le site traditionnel au pied du Mont des Oliviers, en face de la plateforme du Temple et de la cité de Jérusalem est sans doute où Jésus était arrêté.

Bassin de SiloéSiloam ou Silwan. Le bassin actuel est situé dans le district de Silwan à Jérusalem, juste au sud et en dehors des murs d’enceinte de la Vieille Ville. Source: Wikipedia

Ensuite, il semble que Jésus a été emmené manu militari à la maison de Hanne et de Caïphe, où il était interrogé, d’abord par Hanne et ensuite par Caïphe. Est-ce que nous savons où cela a eu lieu ?

Plus ou moins. Nous savons qu’ils auraient emmené Jésus de la cité en bas, par l’escalier en pierre, que nous pouvons voir toujours, jusqu’au Mont Zion, où les archéologues ont trouvé de grandes maisons de riches de l’époque. Ici, il existe deux localisations possibles: une désignée par l’Église Saint-Pierre en Gallicante et une autre maison, très proche, mais un peu plus haut sur le Mont Zion, trouvée par des archéologues en 1972.

Oui, mais tout cela se passait la nuit, ce qui était contre la Loi juive, n’est-ce pas ?

Oui, c’était illégal. Donc, la prochaine étape était de réunir le Sanhédrin au grand complet, à l’aurore, dans une salle du Temple, pour le procès « officiel » de Jésus. Cependant, Flavius Josèphe et l’Evangile de Jean concordent : les Juifs n’avaient pas le droit d’infliger la peine capitale. Ceci était réservé aux Romains. Ainsi, Jésus était emmené pour la première de ses deux confrontations avec Ponce Pilate.

Tour de Phasaël (à gauche) depuis l’intérieur de la citadelle de Jérusalem. Source: Wikipedia

Le premier procès devant Pilate a eu lieu où ?

Normalement, Ponce Pilate résidait à Césarée. Cependant, puisque la Pâque était une grande fête juive, avec des problèmes potentiels d’ordre public, il est monté à Jérusalem. Là, sa résidence habituelle était le Palais d’Hérode le Grand, sur le mur de la cité, où la Tour Phasael de l’époque existe toujours. Donc, la première confrontation entre Jésus et Pilate a eu lieu dans le Palais d’Hérode le Grand. Ensuite, selon l’Evangile de Luc, Hérode Antipas a voulu rencontrer Jésus. La plupart des spécialistes pense que cela a eu lieu dans le Palais Hasmonéen. Puis, Jésus était de nouveau renvoyé chez Pilate.

L’arc de l’Ecce Homo sur la Via Dolorosa. À droite, un panneau indique l’accès au Lithostrôtos, au sous-sol, de la basilique. Source: Wikipedia

Cette deuxième confrontation a eu lieu toujours dans le Palais d’Hérode le Grand ?

Non, probablement pas. A cette heure-ci les foules commençaient à se rassembler et Pilate serait descendu à la Forteresse Antonia pour être plus près d’émeutes éventuelles. Ainsi, la situation de la deuxième confrontation entre Jésus et Pilate est identifiée avec le magnifique dallage romain découvert sous l’arche d’Ecce Homo et le couvent de Notre Dame de Sion. A l’origine cela faisait presque 3 000 m2 en surface et faisait partie de la cour de la Forteresse Antonia. Aujourd’hui, le dallage est, sans surprise, environ 2,5 m sous le niveau actuel de la ruelle. De plus, le dallage porte des égratignures du « jeu du roi » qui étaient probablement des éléments dans la parodie de couronnement où les soldats romains se sont moqués de Jésus.

Waouh, super ! Alors cet endroit correspond au début de la Via Dolorosa. Que savons-nous de Golgotha, le lieu de la crucifixion de Jésus et de sa tombe ?

Eh bien, cela semble peut-être difficile à croire, mais l’Eglise du Saint Sépulcre se trouve bien sur le site de Golgotha ! L’Eglise a eu une histoire mouvementée ; elle était souvent endommagée et restaurée sous les Musulmans régnants entre 614 et 1009. Ce que le visiteur à Jérusalem voit aujourd’hui est essentiellement l’église des Croisés datant de 1149, rénovée par les Franciscains en 1555 et rebâtie après un incendie en 1809-1810. Néanmoins, cet incendie n’est pas arrivé jusqu’à l’Aédicule, une petite construction érigée par l’Empereur Constantin pour envelopper et protéger le tombeau.

Mais comment est-ce que l’Empereur Constantin a connu la localisation du tombeau de Jésus ?

C’est maintenant que l’histoire devient vraiment intéressante. Selon Eusèbe, l’Empereur Hadrien avait dévasté Jérusalem totalement en 135, suite à la révolte de Simon Bar Kokba en 132. Il l’avait reconstruite comme une cité complètement païenne, Aelia Capitolina. Il avait démontré sa victoire sur les Juifs et la secte des Chrétiens en plaçant des statues de Jupiter et de Vénus sur le site de la tombe de Jésus. Pourtant, en agissant ainsi, sans le savoir, il avait localisé le tombeau de Jésus et a permis à Constantin de le trouver ! Une émission de la télévision française l’a comparé cela à des coordonnées de GPS laissées sur la tombe de Jésus.

Je vois. Donc, nous pouvons être relativement sûr que l’Eglise du Saint Sépulcre est le site du tombeau de Jésus, parce que Hadrien, Constantin et les Croisés l’ont continuellement désigné à travers l’histoire.

C’est ça. Tout cela est venu à l’attention de la presse du monde entier à cause des travaux de restauration sur l’Aédicule qui ont débuté en 2016. L’équipe était menée par le Professeur Antonia Moropoulu de l’Université d’Athènes. Premièrement, ils ont trouvé une plaque épaisse en marbre gris, marquée d’une croix du temps des Croisés. Ensuite, en-dessous, ils ont découvert une deuxième plaque, scellée avec du mortier. Après analyse, on a su que le mortier et la plaque remontaient à l’époque de Constantin. Donc, tout cela a confirmé le récit d’Eusèbe.

Puis, lorsque la deuxième plaque était enlevée afin d’exposer la tombe même, les instruments de mesure scientifiques se sont brusquement arrêtés tous ensemble en même temps. Selon Antonia Moropoulu : «Nos instruments ne fonctionnaient plus, c’est un fait. Nous avons dû tous les réinitialiser.» Autrement dit, un évènement extraordinaire s’était passé là pour laquelle il n’y avait pas eu d’explication.

La tombe de Jésus dans l’église du Saint-Sépulcre, dans la vieille ville de Jérusalem, ouvert au moment de la restauration de l’Édicule.
Photo: AFP ©

C’est fascinant ! Ainsi nous pouvons être certain du site du tombeau de Jésus et que la tombe est vide ! Jésus est ressuscité d’entre les morts !

Voilà ! Que Dieu vous bénisse !

Peter Murfitt (interviewé par Maté Debrossy)


Le site du Puits de Jacob va encore continuer son partenariat avec la chaîne Youtube “Solid Rock” dans les mois à venir. A bientôt avec d’autres épisodes !


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